La pollution environnementale récurrente causée par l’entreprise minière CDM à Lubumbashi dans la région Sud-Est de la République démocratique du Congo alimente encore l’actualité. Les habitants de Lubumbashi, en particulier les riverains de Kamatete, dénoncent les inondations répétées de leurs parcelles par les eaux provenant des usines de l’entreprise minière Congo Dongfang Mining.
Le dernier cas en date est celui qui a été signalé le mardi 04 novembre 2025 après le débordement des eaux. Ces inondations seraient dues au déversement des eaux usées et acidifiées des installations de CDM vers les habitations . « Nous nous plaignons parce que les eaux provenant des usines CDM inondent nos parcelles » déclare une victime se plaignant de chatouillements.
Arrivé à Lubumbashi pour suivre de près cette situation qui cause déjà des dégâts sanitaires et environnementaux, le Ministre National des mines Louis Watum a, condamné l’entreprise CDM en dénonçant les failles. Après études, la Commission pilotée par le Ministre national des mines a constaté que « le bassin des rejets de la société ne répond à aucune norme environnementale, l’absence d’étanchéité et d’équilibre structurel, le défaut des dispositifs de contrôle mais aussi le manque de plan d’urgence ».
L’irresponsabilité de l’enteprise minière CDM a, encore une fois, été démontrée. La pollution de la biodiversité de Lubumbashi est déjà signalée par les Environnementalistes. Les puits sont acidifiés, les poissons retrouvés morts dans certaines rivières. Les riverains exposés ainsi à de graves risques sanitaires. « CDM est suspendue pendant trois mois. Elle devra réparer intégralement les dommages environnementaux, assurer la rémunération de son personnel, indemniser les populations affectées et se conformer strictement aux exigences du code minier » a martelé Louis Watum.
Junior Ndala Dibala
