
Dans un mémo qui a fuité sur les réseaux sociaux, la délégation syndicale de ce géant minier exploitant le cuivre et le cobalt est montée au créneau pour dénoncer ce qu’elle qualifie « d’acte terroriste dirigé à l’encontre des employés et cadres parmi lesquels le Directeur des Ressources Humaines ». D’après ce document, trois agents ont été enlevés pendant l’exercice de leur travail par des personnes non autrement identifiées en complicité avec la Direction Générale.
Les syndicalistes de TFM fustigent la politique de deux poids deux mesures dont sont victimes les employés Congolais au détriment des expatriés notamment l’employé chinois, rappelant un cas où Patrick Zhou, Manager de la sécurité avait été protégé pour un cas qui nécessitait des réponses à la justice.
Au terme de ce mémo, la délégation syndicale alerte la Présidence de la République, la Primature et d’autres institutions sur le non respect de la procédure en la matière et donne un bref délai à l’employeur pour déterminer le lieu où sont detenus les trois Congolais sous peine de suspendre les activités sur tous les sites de TFM à Lubumbashi, Kinshasa, Kolwezi et Fungurume ce jeudi 5 juin 2025.
Il faut signaler que ces arrestations font suite à un mouvement de grève déclenché la semaine dernière par les employés d’ITM, l’une des sous-traitances à Tenke Fungurume Mining.
La Rédaction.